La barbe du train-train scolaire ? Dommage, mais nous sommes là pour vous le remonter. Entre histoire de blé, de foudre et de barbe, vous ne risquez pas d’être déçus.
Sainte Barbe, entre histoire et traditions
L’histoire de Sainte Barbe remonte à il y a quelques siècles, aux environs du troisième pour être précis.
Cette sainte décide de devenir chrétienne le jour où son père, un riche païen, décide de la marier à un homme qu’elle n’a pas choisi. Dès lors, ce dernier décide de l’enfermer dans une tour pourvu de deux fenêtres, raconte l’histoire. Un prêtre arrive alors à s’introduire dans la tour pour la baptiser. Suite à cela, sainte Barbe perce une troisième fenêtre pour représenter la Trinité.
Son père enflamme alors la tour dans laquelle elle était prisonnière, mais elle parvient à s’enfuir. Retrouvée, longuement torturée, elle finit par être mise à mort par son propre père.
L’histoire raconte qu’il fut foudroyé juste après la mort de sa fille. Comme il a semblé qu’elle maîtrisait la foudre, Sainte barbe est devenue la sainte patronne des artilleurs, des pompiers, des mineurs, des géologues et des ingénieurs (comme quoi mourir martyr peut donner la gloire dans le ciel).
Les chrétiens ayant voulu récupérer sa dépouille et ne pouvant se révéler, sans risque de mourir, ont préféré rechercher le corps de « la jeune barbare ». C’est ainsi qu’elle a pris le nom de Sainte Barbe.
Une histoire de traditions
Dans l’Avent, et la préparation à Noël, certaines régions ont une spécificité le jour de la sainte Barbe. Ils ont une tradition qui remonte aux dinosaures (ou presque, car Jésus ne devait pas être né à l’époque). Ils plantent du blé.
Ce blé constituera la verdure qui sera présente sur la table du réveillon de Noël. La tradition veux que en plantant le blé le jour de la Sainte Barbe, il grandisse suffisamment d’ici Noël. Ainsi, lorsque le blé devient aussi grand que la main, c’est que Noël est arrivé (ndlr. ne pas mesurer avec des mains d’enfants trop jeunes, si vous ne voulez pas fêter Noël avec plus de 15 jours d’avance).
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À demain (si Dieu nous prête vie, mais je n’en doute pas ) !
