Calendrier de l’Avent – Jour 13

Calendrier de l'Avent – Jour 13
Calendrier de l'Avent – Jour 13

C’est la mi-avent, déjà ! Et vous êtes encore là ! C’est que l’avent n’est pas si terrible que ça. Encore un petit effort, et tout ira bien. Bon voyage avec Sainte Thérèse.

Une âme d’enfant

A l’approche de la fête de Noël, beaucoup disent « retrouver leur âme d’enfant ». Souvent, cela se traduit par retrouver le goût des choses simples, se réjouir des lumières qui décorent les rues, s’émerveiller devant le spectacle de la neige qui tombe, apprécier un bon repas avec ses proches, etc.

Mais « retrouver son âme d’enfant », n’est-ce pas aussi une aspiration plus profonde, plus intérieure ? Pour Thérèse Martin, mieux connue comme Sainte Thérèse de Lisieux ou Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, c’est le chemin qu’elle a cherché à suivre toute sa vie.

Cette jeune normande qui vécut à la fin du XIXe siècle est la dernière-née de la famille Martin. Elle perd sa mère alors qu’elle n’a que 4 ans. Ses sœurs aînées deviennent tour à tour sa « nouvelle maman » puis quittent le foyer familial pour la vie religieuse au Carmel de Lisieux. Thérèse, elle aussi, ressent très tôt une vocation pour la vie religieuse. Bien qu’elle fût une enfant très sensible, émotive et attachée à son foyer, elle entre au Carmel de Lisieux à seulement 15 ans. Atteinte de tuberculose, elle décède dans ce monastère à l’âge de 24 ans. Cette vie particulièrement courte, simple et cachée, a pourtant laissé une empreinte remarquable et continue d’être féconde aujourd’hui.

Et un ascenseur

Une grande nouveauté que Thérèse apporte est – en quelque sorte – de « retrouver son âme d’enfant » pour accueillir Dieu dans notre vie. Thérèse imagine cette voie de l’enfance spirituelle comme un ascenseur : « Moi, je voudrais aussi trouver un ascenseur pour m’élever jusqu’à Jésus, car je suis trop petite pour monter le rude escalier de la perfection. Alors j’ai recherché dans les livres saints […] et j’ai lu ces mots sortis de la bouche de la Sagesse Éternelle : Si quelqu’un est tout petit, qu’il vienne à moi. […] L’ascenseur qui doit m’élever jusqu’au Ciel, ce sont vos bras, ô Jésus ! Pour cela je n’ai pas besoin de grandir, au contraire il faut que je reste petite, que je le devienne de plus en plus. »

Venant au monde nu et vulnérable, le nourrisson attend de ses parents tous les soins et l’amour dont il a besoin. Ainsi, ce chemin spirituel d’humilité nous détache de nos sécurités, de nos mérites, de nos apparences, pour se reconnaitre vulnérable et attendant tout du cœur de Dieu.

Enfin, pendant ce temps de l’Avent, suivre cette voie de l’enfance spirituelle avec Thérèse est aussi une façon de se préparer à la venue d’un autre nourrisson, l’Enfant-Jésus. Dieu, le premier, s’est fait vulnérable comme un enfant pour venir vivre parmi les hommes et leur révéler son amour surabondant.

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À demain (En maillot de bain) ?