C’est Noël – Jour 5

C’est Noël – Jour 5
C’est Noël – Jour 5
La Sainte Famille avec saint Jean et sainte Élisabeth dans un paysage, Nicolas Poussin (1650), Musée du Louvre, Paris

On est presque en 2020 (il reste 3 jours), et notre calendrier se poursuit. Réfléchir un peu sur la famille avant la nouvelle année, que souhaiter de mieux ?

La famille, lieu d’amour et de vie

Du point de vue sociologique, aucune autre institution n’est plus fondamentale que la famille. S’il en est ainsi, c’est parce que la famille est l’unité même de la société. Celle-ci est le reflet global de la réalité dominatrice vécue par la somme totale des familles humaines composant la société humaine. C’est pourquoi les hommes doivent être extrêmement attentifs à la formation et à l’éducation qui sont données au sein de la famille. La famille est la première école.

La fête et les lectures de ce dimanche rappellent que la famille est le berceau, l’histoire et la conservation de l’amour et de la tendresse. La réalité même de la famille, sa nature essentielle, c’est d’être comme le kindergarten de l’affection, de la tendresse, de la douceur, de la bonté, de l’humilité, du pardon, de la miséricorde, de l’entraide, de la tolérance, etc. L’affection et l’éducation fondamentales sont données dans le foyer.

C’est tellement vrai que, si la famille humaine est bien vécue selon les intentions premières de son Auteur divin, elle devient une source fondamentale de soutien émotionnel et spirituel (de réconfort, d’encouragement et d’espoir) pour ses membres, surtout dans les périodes difficiles. C’est la signification des efforts humains de Joseph, guidé par le Ciel, pendant les années de soucis qu’il devait vivre pour protéger la vie de Jésus. Imaginons-nous la souffrance de Marie pendant ces voyages incertains et ces années d’exil ! Vraie mère que la présence et la tendresse de Joseph devaient rassurer. L’amour et la tendresse familiales sont si importantes et sérieuses que la « miséricorde des enfants envers leurs parents » vaut non seulement une « assurance de longévité », mais aussi une « source de remède » pour la « maison ruinée par le péché ».

La famille, lieu de Dieu

L’amour, la tendresse et la miséricorde sont le caractère naturel de la famille parce que celle-ci est le fruit de l’expression de l’amour entre deux personnes : la femme et son mari. Ce fruit de l’amour, c’est la vie elle-même. Naturellement donc, la source et la fin de la vie, c’est l’amour. Et si « Dieu est amour » (1 Jn 4, 8), « l’amour et la tendresse » familiales ont leurs sources en Dieu. Dieu est avant tout « famille » : le Nous divin, « communauté d’amour » réalisée dans la Personne divine de l’Esprit Saint. L’Esprit du Christ est l’Esprit d’amour. Ce n’est pas étonnant : si Dieu dont la nature est « famille », « communauté », « amour et tendresse » a créé le monde ; et si chaque artiste laisse sa « signature » sur son œuvre, on voit l’empreinte de Dieu comme « communauté-famille-amour » dans les ternaires de la nature. Le plus étonnant n’est-ce pas le cas du « modèle standard du proton » : la substructure du cosmos assurée par la solidarité d’énergie entre une « famille » de trois quarks ?

La famille est une affaire d’amour et de tendresse, elle vit ainsi une histoire divine. La Sainte Famille est une perfection de cette nature divine qu’est l’amour. Que Dieu exauce nos prières pour tous les hommes et femmes qui ont perdu cet essentiel dans leurs approches au sujet de la famille et de la vie humaine.

Dominic Igwé +

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